- Costa Blanca

En juillet 1983, avec Paulo et Édith, nous avions loué un appartement en bordure de mer à Cullera. Le Levant, de Valence à Benidorm et la Costa Blanca, de Benidorm à Alicante bénéficient d’un climat dont les caractéristiques sont la chaleur et la sécheresse. Parsemé de quelques sierras, jalonnées par les embouchures creusées par de rares cours d’eau souvent à sec, c’est un littoral très sablonneux où les stations touristiques souvent bondées se succèdent.

En août 1988, nous reviendrons, un peu plus bas dans la région, à Torrevieja plus précisément, dans une petite villa que nous avions louée. Nous y retrouvions nos amis Albert et Laurence déjà présent dans le secteur. Nous en profitions pour faire quelques belles journées planche à voile et une visite à la palmeraie d’Elche. Au retour, sous une chaleur accablante, nous fîmes une halte à Madrid, chez Pépi, une cousine à Michou.

- Costa Brava

En 1984, avec M. et Mme Clerc, une collègue de travail de Michou, nous louions un appartement à Palamos situé sur la route des corniches, à proximité des villages de Tossa de Mar, Lloret de Mar, Playa de Aro ou de Blanes.

- Costa Dorada

Quelques années plus tard, nous passions une semaine à l’hôtel à Santa Suzanna pour une visite de la très belle ville de Barcelone, capitale de la Catalogne, avec la colline de Montjuic qui domine le port, le quartier gothique, la Sagrada Familia et les célèbres ramblas où la foule barcelonaise se promène. Bien entendu, pour moi, une étape par le Camp Nou, mythique stade du F.C. Barcelone, s’imposait.

Non loin, nous en profitions pour nous rendre sur le massif de Montserrat et son majestueux monastère.

- L’Andalousie

En août 1991, c’est du camping « Casa Morales » à Torremolinos que vont partir toutes nos excursions à travers l’Andalousie.

Nous commencions par le petit village de Mijas aux belles maisons blanches ornées de grilles, puis nous parcourions la Costa del Sol, en passant par Marbella, où se succèdent des stations de luxe. Entre elles, s’échelonnent hôtels et villas dans une urbanisation outrancière.

La Serrania de Ronda soumise à une intense érosion, présente surtout des surfaces pierreuses. La ville est bâtie dans un site de plate-forme entaillé par les célèbres gorges de Guadalevin. Du pont-neuf, la vue plongeante est impressionnante.

Le lendemain, nous rejoignons Grenade pour la visite de l’Alhambra. Édifié sur une longue plate-forme au sommet d’une colline boisée le « château rouge » est l’une des plus remarquables forteresses que l’homme n’ait jamais réalisées.

L’alcazar fut construit au 14^ème siècle. Ses voûtes à stalactites, ses coupoles, ses stucs gravés, ses cours aux élégantes arcades en font un véritable joyau. Autour de la célèbre cour des lions édifiée au 14^ème siècle par Mohamed V et de son antique fontaine, une galerie gracieuse et fragile dessert les principales salles d’apparat.

Le Généralife, résidence de campagne des rois de Grenade, aménagée au 14^ème siècle, est intéressant pour ses jardins en terrasse. Les allées de cyprès et de lauriers roses conduisent au palais, de petites dimensions, composé de la longue et étroite cour du canal bordée de rosiers limitée par deux gracieux pavillons.

Le chemin du retour passa par la Sierra Nevada, il s’agit de la route la plus haute d’Europe, elle atteint 3 398 mètres après un parcours parmi les montagnes arides

Deux jours plus tard, c’est un périple d’environ 600 kilomètres qui nous attendait pour la découverte de Séville, sa cathédrale et sa Giralda et de Cordoue et sa mosquée.

La cathédrale de Séville est par sa taille la troisième d’Europe après St Pierre de Rome et St Paul de Londres. D’allure massive, à l’extérieur, c’est l’une des dernières cathédrales gothiques où se mêlent quelques influences renaissances. Le sanctuaire est d’une richesse inouïe.

La Giralda haute de 98 m, est un ancien minaret. Son nom est dû à la statue de la foi, en bronze qui la surmonte et tourne au gré des vents.

La mosquée est l’édifice le plus intéressant de Cordoue et sans aucun doute de l’Andalousie. Il s’agit d’une des plus belles forêts de colonnes de toute l’histoire de l’architecture. L’histoire, en superposant deux cultes et imbriquant l’un dans l’autre deux oratoires a formé un édifice hétérogène.

Le lendemain, nous poussions jusqu’au rocher de Gibraltar et nous arrêtions au retour à Fuengirola pour dîner au restaurant « Hermanos Perea ».

Notre séjour se terminait par la grotte de Nerja, énorme cavité impressionnante, dont la température reste constante à 22°. Des restes de peintures, armes, bijoux et ossements ont permis d’établir que la grotte avait été habitée par intermittence du paléolithique à notre ère. L’éclairage met en valeur les concrétions et la complexité du travail des eaux. Nous en profitions pour déguster des fruits de mer à Carvajal au restaurant « Los Marinos ».

À San Sébastien, nous dînions au restaurant « Arkitzak » avant de boucler notre circuit de 4 400 kilomètres.

ESPAGNE

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