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Le voyage, un retour vers l'essentiel
22 novembre 2018

ILES VIERGES BRITANNIQUES

Avec huit autres personnes, dont une seule que je connaissais au départ, effectué un stage de voile de 15 jours, dans les Caraïbes, sur un monocoque de 16 mètres. Je ne suis bien sûr pas devenu, en si peu de temps, un navigateur hors pair, capable de m’embarquer dans un tour du monde en solitaire, je ne sais déjà pas faire un nœud de cravate, alors imaginez un instant le mal que je peux avoir avec les divers nœuds marins. En tout cas, ce fut un ensemble d’expériences inoubliables. La première, c’est de devoir vivre en bonne harmonie dans un confinement aussi réduit. Et là, il vaut mieux bien s’entendre, car un séjour, qui au départ se veut idyllique peut rapidement se transformer en cauchemar. Ce ne fut heureusement pas le cas puisqu’entre nous, se créa  rapidement une belle complicité, avec une participation sans retenue de chacun et des grands moments de délires. La deuxième, c’est de se retrouver pendant deux semaines au milieu d’une eau turquoise, face à des îles paradisiaques, le principal souci étant de se baigner ou de faire de la plongée dans une eau à 25 degrés, avec parfois le privilège de se retrouver en compagnie des tortues.

            Partant de Saint-Martin, nous atteignions, après une nuit entière de navigation, les Îles Vierges Britanniques aux noms évocateurs, Ginger Island, Round Rock, Fallen Jerusalem, Brooken Jerusalem, Virgin Gorda, Tortola, Jost Van Dyke, du nom d’un pirate, Salt Island, où nous plongions à la découverte de l’épave du Rhône, victime d’un ouragan en 1867, Cooper Island, Peter Island, sur laquelle nous faisions une belle randonnée, Norman Island, la fameuse île au trésor du livre de Stevenson. Le retour, avec également une nuit à effectuer des quarts, nous rejoignions l’île hollandaise de Saba, avec là aussi une belle randonnée à la clé. Ensuite, Saint-Barthélemy, l’île Fourchue, l’île Tintamarre et enfin retour à Saint-Marin. Voilà un périple que je ne suis pas près d’oublier.

 

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