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Le voyage, un retour vers l'essentiel
9 novembre 2011

1993 - LES MENUIRES

                                                 Un nouvel arrivant allait encore venir grossir notre confrérie. Nous le côtoyions depuis quelques temps sur les terrains d’entraînement de PIERROTON, et chaque fois que nous  parlions ski, PAULO, PATRICE et moi, ses yeux s’écarquillaient d’envie, nous sentions bien son désir de vouloir se joindre à nous. Un soir la proposition lui fut faite et la réponse ne se fit pas trop attendre, juste le temps d’en parler à son épouse Chantal, et, l’accord de celle-ci obtenu, PHILIPPE rejoignait la bande.

                                                  Il ne restait plus qu’à organiser le séjour et choisir la destination, ce qui fut fait, au cours d’un mémorable apéro-congrés chez CHRISTOPHE. Nous nous retrouvions donc autour de la table, laissant JADE, la fille de PHILIPPE, jouer avec ALEXANDRE le fils de notre hôte. Si le choix de la station fut rapidement trouvé, en l’occurrence LES MENUIRES, la discussion se prolongea très tard, et les godets qui accompagnaient celle-ci se suivaient à un rythme assez soutenu. Au moment de partir, lorsque PHILIPPE voulût récupérer JADE, le choc… la chambre d’ALEXANDRE ressemblait à un champ de bataille, qui en plus, aurait subi le passage d’un ouragan, en même temps qu’un tremblement de terre de force 8 sur l’échelle de Richter. Autant dire que PHILIPPE, confus, voulût réparer les dégâts et entreprendre un rangement, que lui déconseilla, vu l’heure, la tâche à accomplir, et l’état embrumé du gazier, FABIENNE l’épouse de CHRISTOPHE.

                                                  En reprenant les véhicules, jugeant, peut-être à tord d’ailleurs, que nous étions plus clair que lui, nous proposions à PHILIPPE, de le suivre jusqu’à chez lui, au cas ou il lui arriverait un problème, surtout avec sa fille dans la voiture. Il ne voulut rien savoir, et PATRICE, nous ramena alors, PAULO et moi, jusqu’à notre cité. En s’apprêtant à rentrer dans notre bâtiment, nous entendîmes un bruit bizarre, en fait PATRICE venait d’accrocher sur une bonne longueur, le côté droit de son camion, sur la barrière en béton délimitant  la sortie du parking. Il nous avouera également plus tard qu’il avait été, ce soir là, impressionné par la vitesse des vélos, ceux-ci parvenant à l’évidence à le doubler. Comme quoi, aucun n’était sorti indemne de cette stressante réunion.

                                                  Pour des raisons financières, j’ai dû cette année là, faire l’impasse sur cette sacro-sainte semaine, et je vous prie de croire que cela reste pour moi,  un sacré mauvais souvenir. Surtout que tout se conjuguait pour m’aider à  y penser. Le matin du départ, je trouvais la liste des courses dans ma boîte aux lettres, vers midi, pendant mon cours d’anglais, je recevais un appel depuis CLERMONT FERRAND, le mercredi un aperçu téléphonique de leur séjour. J’étais évidemment heureux qu’ils pensent à moi, mais en même temps je me disais plus jamais ça, plus jamais je ne les laisserais partir sans moi.

                                                  Je ne peux, pour des raisons faciles à comprendre, relater en détail le déroulement de ce séjour, d’autant que la mémoire de mes camarades semblant un peu figé, il  m’est difficile de développer un tant soit peu les faits marquants.

                                                  Je me suis laissé cependant dire, qu’une odeur persistante avait embaumé l’atmosphère durant tout le voyage aller, et que le camembert, objet du délit, achevait sa course, sur le balcon de l’appartement.

                                                  Comme l’année précédente, l’étalage des bouteilles fût impressionnant tant en qualité, qu’en quantité.

                                                  En ce qui concerne le ski, certaines mauvaises langues rapportaient que PHILIPPE, bon descendeur au demeurant, avait tendance à croiser, non pas ses propres planches, mais plutôt celles de ses camarades. En clair, quant les autres étaient dans le zig, lui choisissait le zag, provoquant parfois des rencontres impromptues.

                                                  CHRISTOPHE a été victime d’un désagrément sérieux lors de ce séjour, lui occasionnant des suites assez fâcheuses. En effet, il cassa ses lunettes et fut donc obligé de skier avec une paire de substitution inadaptée à sa vue, surtout avec l’ensoleillement généreux et la réverbération importante qui l’accompagnait. A son retour, il eut droit à des interventions oculaires, manifestement très douloureuses.               

                                                  Un changement primordial est intervenu au cours de cette semaine, et il est à mettre au crédit de PHILIPPE, preuve s’il en est, que chacun apporte sa pierre à l’édifice, pour que ce rassemblement atteigne la perfection. Cette modification  va ajouter une touche de sublime à nos légendaires soirées apéritives. Comment résister à une poêlée de saucisses cocktails cuites avec des oignons légèrement rissolés, et servies avec moutarde, mayonnaise ou sauce épicée. Avant nos apéritifs étaient beaux, maintenant ils devenaient distingués.

                                                  Une décision importante allait également voir le jour cette année là, à savoir la création d’une cagnotte, avec un dépôt mensuel de 50 F par personne, qui devait servir à se payer des plaisirs ponctuels. Le dépositaire de la dite cagnotte étant tout désigné…ma pomme.

                                                  Il est évident que si cette ordonnance a été prise, lors de la soirée montrant un tel tableau de chasse, le choix dévolu sur la seule personne sobre du groupe s’imposait.

                                                  Vous vous êtes vus lorsque vous avez bu.

                                                  Que rajouter de plus, sur cette semaine, mis à part que mes camarades l’achevèrent sur une sortie au restaurant

 

 

                                                                                                                                                                                                

 

 

 

 

 

 

                                               

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