Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le voyage, un retour vers l'essentiel
25 juillet 2012

2012 - LA PLAGNE MONTALBERT

     Pendant 9 ans, j’ai bien sûr continué à dévaler les pistes, mais, tout en ne boudant pas mon plaisir,  j’avoue franchement  que le faire  seul est une situation frustrante.

     Cette année une opportunité me fut offerte de remédier à ce rôle de « poor lonesome skieur », pour paraphraser  l’expression  d’un illustre cowboy solitaire.

     Christophe et moi avions envisagé depuis un ou deux ans de nous retrouver pour renouveler  nos escapades alpines, mais chaque fois des impondérables d’emploi du temps nous empêchèrent de finaliser ces rencontres.

     Arrivé au terme de ma vie professionnelle, et bénéficiant dès lors de vacances permanentes, plus aucun obstacle ne pouvait empêcher nos retrouvailles hivernales.

     Toujours  à l’affût de bons plans Christophe me proposa un séjour à LONGEFOY-LA-PLAGNE, dans une résidence de vacances, organisé sous l’égide de la Fédération Française Omnisports des Personnels de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports. Ce séjour avait l’avantage de comporter 3 options  et tarifs  possibles, stage oxygénation pour non skieurs, idéal pour mon épouse, stage loisir libre avec 6 jours de remontées mécaniques incluses qui avait ma préférence par rapport au troisième, celui là encadré par des moniteurs. Le plan paraissait plutôt intéressant d’autant que le tarif pratiqué en  pension complète  était très attractif. Écartant rapidement les deux inquiétudes qui pouvaient nous retenir, à savoir pour ma femme l’absence de Fabienne l’épouse  de Christophe, et le fait de devoir partir en période de vacances scolaires, nous confirmions notre inscription.

    C’est donc le samedi 3 mars que nous arrivions au Centre Jean Franco ou nous retrouvions avec grand plaisir Christophe et Alex son fils. Aussitôt arrivés ils s’empressèrent de nous aider gentiment à monter nos bagages dans la chambre, qui s’avéra être très confortable. Christophe me présenta alors Michel Bergeron son propre  cousin, responsable du séjour que je reconnu pour l’avoir plusieurs fois rencontré lors des multiples  fêtes organisées en Touraine et auxquelles j’étais bien sûr conviées.

     Il ne nous restait plus qu’a nous fondre dans l’équipe  d’une soixantaine de personnes qui formait le groupe.

     Christophe et Alex partageait leur chambre avec un autre résident  Jean-Luc avec qui nous sympathisions rapidement lors  du repas. Ayant opté lui aussi pour le stage sans moniteur, il nous demanda s’il pouvait se joindre à nous pour la pratique du  ski, ce que nous acceptions bien volontiers. En mangeant, comme nous racontions toutes les péripéties épiques qui ont jalonnées  nos 15 ans passés sur les pistes, la devise « plus on est de fou plus on rit » lui semblait alors beaucoup moins sécurisante qu’il ne l’imaginait. Nous tentions de le rassurer mais une certaine perplexité semblait le gagner d’autant que nous lui soumettions juste le conseil de venir muni de sa carte bleu, au cas où nous serions perdu et obligé de rentrer en taxi comme cela nous était déjà arrivé aux MENUIRES. Mais après l’avoir un peu effrayé avec nos histoires « abracadabranstesques », nous dissipions ses craintes en nous érigeant désormais en personnes responsables, ce qui était pourtant loin de le tranquilliser.

     Après le diner nous étions conviés à un cocktail de bienvenue offert par la Direction du centre, au cours duquel, Thierry, une personne rapprochée  par Michel Bergeron, souhaitait rejoindre notre groupe de skieurs en goguette. Aucun problème, le rendez-vous était fixé au lendemain 10 heures, sachant que l’on se faisait préparer le pique nique pour manger sur les pistes afin de profiter au maximum des bonnes prévisions  météo.

     C’est donc à cinq que nous entamions notre première journée, celle-ci permettant d’évaluer le niveau de ski de chacun. Quelques virages suffiront pour se rendre compte que tout le monde pourrait suivre sans difficulté et que le groupe était parfaitement homogène. Je retrouvais le style gracieux de Christophe, mélange d’élégance technique et de cool attitude, j’appréciais celui de mon petit padawan Alex à qui j’avais initié la pratique de ce sport quelques années auparavant et qui n’avait rien oublié des conseils prodigués par Maître Jedi. Jean-Luc skiait fort bien, et semblait de moins en moins redouter nos élucubrations relatées la veille. Quant à Thierry il ne risquait pas retarder le groupe, tellement il bombardait sur les pistes. Sa pratique du  rallye automobile expliquait sûrement sa propension  pour  la vitesse. Par contre le style n’était pas des plus académiques. Mais il faut avouer qu’être capable de glisser sur des planches, et en même temps de faire un tennis ou un swing de golf avec les bâtons n’est pas à la portée de  tout le monde. Je me permettais modestement quelques conseils afin d’abord de lui éviter de skier trop en force,  et aussi de lui faire admettre qu’une bonne utilisation  des bâtons allait lui permettre une progression rapide dans l’évolution de sa technique. Et nous pouvons dire que le bougre apprenait vite, car dès  la fin de la journée c’était déjà le jour et la nuit par rapport au matin. En tout cas tout le monde était content de cette première sortie et surtout on pouvait déjà entrevoir une certaine complicité entre nous.

      Le soir Jean-Louis et sa compagne Hassania amis de Christophe et Michel nous rejoignaient. Les  présentations faites, et quelques tournées de rhum arrangé plus tard, il fallait se rendre à l’évidence, le groupe allait s’en trouver bonifié. Nous avions droit aussi à un nouveau cocktail organisé, celui-là  par Michel et les affinités relationnelles se nouaient tout naturellement.

     Le temps prévu pour le lendemain n’étant pas très prometteur, nous décidions de rentrer manger le midi. C’est pourtant sous un soleil radieux que nous nous retrouvions à 9 heures 30. Et là une vision fantastique nous attendait. Avec l’arrivée de Jean-Louis nous avions l’impression de refaire un retour dans le temps. Il faut dire que son fuseau année 80, ses chaussures et ses skis immenses nous renvoyaient à une autre époque. Les sarcasmes proférés  par certains (j’ai le nom des meneurs, n’est-ce pas Christophe !) donnaient le ton à l’ambiance qui allait dominer cette semaine.

     On dit que l’habit ne fait pas le moine, hé bien cela se confirmait car si Jean-Louis n’était à l’évidence pas prêt pour un défilé de mode, à moins de concourir  pour la collection vestige du passé il en était tout autrement de ses talents de skieur. J’appris qu’il avait officié en tant que perchman et je comprenais mieux sa virtuosité à dévaler les pistes. Seul problème ce matin là, nous n’avons pas  pu bénéficier très longtemps de sa présence ainsi que celle d’Hassania. Cette dernière se débrouillait fort bien mais de là à vouloir emprunter les chemins de traverse, cela semblait être pour elle   un peu présomptueux. Pourtant n’ayant à l’évidence pas compris ce que l’on voulait faire  elle s’engagea hardiment sur une petite portion de hors  piste non dangereuse mais  dont on se demandait ou elle pouvait bien aboutir, celle-ci débouchant  à l’évidence  sur  aucune remontée mécanique. Jean-Louis partit la rejoindre, mais l’abandonna aussitôt en lui signifiant de se débrouiller toute seule, ce qu’elle réussi apparemment très bien puisqu’elle est parvenu à se faire ramener  en voiture. Nous arrivions donc par ordre échelonné pour le repas, puisque Jean-Louis et bien plus tard Hassania nous rejoignirent. Cette dernière eût bien évidemment  droit aux félicitations du groupe pour sa ballade solitaire, confirmant une implacable évidence, il aura suffit de la présence d’une femme pour mettre le bordel dans une organisation  bien huilée. On lui pardonna bien volontiers, évitant par la même, une éventuelle accusation  de machisme. Nous repartions l’après-midi et nous pouvions dès lors parfaire l’homogénéité du groupe. Christophe, arrivé  légèrement souffrant et surtout très fatigué par une année professionnelle plutôt stressante préféra faire l’impasse. Le soir, après le repas nous peaufinions nos relations par une visite au bar, endroit qui allait devenir tout au long de la semaine notre salle principale de débriefing. Il faut croire que les sujets abordés étaient nombreux et importants au vu  de la longueur des réunions. Heureusement on prenait bien soin des orateurs afin qu’ils ne risquent pas la déshydratation.

     Le mardi matin, Christophe toujours pas très bien remis et Hasnia certainement fatiguée de son périple de la veille déclaraient forfait. Par contre Michel nous demanda de bien vouloir accueillir dans notre groupe une nouvelle tête, à savoir Anne qui avait, semble t’il   modérément apprécier les cours donnés par sa monitrice  la veille sur des pistes vertes et bleus. Hassania se réjouissait bien sûr  de ne plus être la seule femme et nous, victime de notre galanterie nous étions prêts à assumer par deux  la multiplicité des problèmes. Comme on dit, quant il y a des sarcasmes pour une il y en a pour deux. Nous nous assurions d’abord de son manque de susceptibilité et le formulaire d’adhésion signé elle intégra notre unité d’élite de joyeux pistards.

     Nous comprenions d’ailleurs très vite, ce dès les premiers virages, pourquoi elle tenait absolument à abandonner son cours. J’imagine sa frustration de la veille par rapport à son niveau de ski, mais elle allait avoir grandement le temps de se rattraper.

     La matinée se passait  bien jusqu’à ce que je veuille imiter Jean-Louis  pour un saut improbable dont la réception en vrac sur l’épaule droite, le poignet légèrement retournée laissait penser que la suite de ma semaine de ski risquait d’être fortement compromise. En fait, je pu repartir, même si petit à petit la douleur se faisait plus pressente m’empêchant notamment de pouvoir relever la barre du télésiège.

Après le repas du midi, je prenais un anti-inflammatoire et ne ressentant plus aucune gêne, c’est sans problème que nous repartions à l’attaque des pistes. En fin d’après midi au moment du retour, lors d’un arrêt, je commençais à me trouver bizarre, comme dans un état second, Jean-Luc me proposa une barre de céréale  pensant à un souci d’hypoglycémie. Croyant aller mieux je repartais, mais après une courte descente, les symptômes reprenaient de plus belle, m’obligeant à m’assoir dans la neige. Anne demanda à un groupe de skieurs de me passer de l’eau ce qui eût l’air de me rasséréner. En tout cas je commençais à flipper un peu car jamais je n’avais ressenti un tel problème et se retrouver dans un état cotonneux avec le cœur qui semblait s’emballer n’avait rien de rassurant. De plus ayant appris plus tôt  qu’Anne était vétérinaire, je craignais qu’elle me pique sur place, tel un vieux cabot atteint par la limite d’âge. Si j’échappais à l’euthanasie, j’avais droit cependant à la raillerie de mes nouveaux amis, notamment Jean-Louis et Thierry qui ne se privèrent pas de m’affubler du sobriquet de Papet qui allait me suivre durant le reste du séjour. En peu de temps j’avais pris un sérieux coup de vieux. Après un dernier petit malaise nous arrivions au Centre ou je m’empressais de raconter mes déboires à mon épouse. Cette dernière me posa une question toute simple : « après  la prise du Bi-profenid, tu as beaucoup bu cet après-midi » euh non… « Alors ne cherche pas ». Complètement rassuré sur mon état de santé par le Docteur Michou, nous allions illico remédier à cette prétendue déshydratation par une tournée de bière. La situation du bar était stratégiquement  remarquable, celui-ci étant placé juste à côté du local à ski chauffé. Cette dernière remarque peut paraitre mineure, mais pour avoir bourlingué   dans pas mal de stations, c’est un atout non négligeable de pouvoir laisser ses chaussures dans le casier sans avoir à les remonter dans l’appartement, pour leur séchage. C’est d’ailleurs la première fois que je profitais de ce privilège. Et puis cela facilitait  amplement  notre accès direct a la phase  désaltération. Tous les soirs, le même rituel s’imposait : arrivée groupée, déchaussage, rangement du matériel, claquettes, tournées bières, douche, repas, tournées rhum arrangé ou autres. Un rythme très soutenu, ou  l’on avait tout juste le temps de se doucher avant le repas, mais dont nous n’avisions pas les syndicats de peur qu’ils doutent de nos revendications, et ne prennent pas cela pour des cadences infernales.

     Anne avait fait son choix et ne comptait à l’évidence pas retrouver son groupe initial, confirmé d’ailleurs par la réponse qu’elle donna à une de ses anciennes collègues. Nous en étions  ravi car elle faisait l’unanimité tant par ses talents de skieuse que par sa bonne humeur et son humour. Et ne croyez pas que  je dis çà parce que Guillaume, son mari, que j’avais  la veille inopportunément appelé Jérôme, mesure  au moins 30cm de plus que moi ! Cela n’a rien à voir, d’abord parce que je suis courageux à moins que ce soit de l’inconscience, et ensuite parce que faire du social en acceptant une pauvre femme en détresse (le mal de grand ski en fait parti) est un acte citoyen. La littérature offre parfois  à celui qui l’écrit  des petits plaisirs à déguster sans modération, n’est ce pas ?

     Michou était elle aussi enchantée, elle s’était rapprochée de Christine, la femme de Thierry avec qui elle s’entendait à merveille. Durant la semaine, elles partaient souvent se promener en voiture dans les villages alentour, accompagnées d’Anne-Marie une mamie dynamique qui matin midi et soir s’occupait  prestement de ses petits enfants pour  leur  départ ou leur arrivée de l’école de ski.

     Cette soirée, outre le fait que nous retrouvions Christophe apparemment reposé et d’attaque pour la poursuite des opérations, voyait se dessiner la constitution d’une belle amitié. A Christophe, Alex, Jean-Luc, Thierry, Christine, Jean-Louis, Hassania, Michou et moi venaient s’ajouter Guillaume, Anne et ses parents sans oublier bien sûr les meilleurs pour la fin Michel à l’écoute  de tout le monde, organisateur hors pair oblige, et sa délicieuse et marrante épouse Colette.

     Le mercredi matin, c’est donc le groupe de huit au grand complet qui partit pour la journée avec pour but le secteur du glacier de Bellecôte à 3170m, sous un soleil radieux. Jean-Louis commençait par nous gratifier de figures dont il a le secret comme par exemple un tour complet en lévitation appuyé sur les bâtons, figure que personne ne se risqua d’imiter. Par contre son  360° eût des adeptes, notamment Alex qui mettait un point d’honneur à chaque halte à perfectionner ses propres tentatives. Anne et moi suivions Jean-Louis partout que ce soit dans les bosses ou dans la poudre, mais jamais il ne se risqua dans des endroits dangereux, preuve d’une attitude responsable, ce qui n’enlevait rien à l’intérêt  ludique des pistes empruntées. Par contre nous rencontrions quelques difficultés à reproduire l’élégance de ses sauts. Sachant que cela devait faire une dizaine d’années que je ne m’étais pas  risqué à un tel exercice, et malgré l’expérience plutôt malheureuse de la veille, je décidais de retenter le diable, laissant cependant Anne prendre les devants. Eh bien cela ne se passa pas trop mal, ni pour Anne ni pour moi, même si ma position devait plus se rapprocher du crapaud rabougri que de celle d’Edgard Grospiron. Le midi c’est au milieu d’un paysage grandiose que nous déjeunions.

     Un fait est tout de même à souligner, c’est que chaque fois que Jean-Louis enclenchait un virage trop dynamique ou effectuait  un saut, son ski droit déchaussait. Voir son ski arriver avant lui et l’admirer se vautrer était certes jouissif,  mais cela risquait s’avérer dangereux. Il prit alors la sage résolution le lendemain d’en louer une paire et d’abandonner ses vieux liteaux de collection style Louis XIII.

     Le soir en rentrant, Christophe ayant une envie pressante voulait que l’on en profite pour boire un coup dans un bar d’altitude. Avisant  les tarifs, 4,50€ le chocolat par exemple, je concertais mes amis jugeant les prix prohibitifs  ce qu’ils admettaient sans problème. Alors que j’émettais la réflexion d’être pris  pour des américains, un client attablé avec son gosse rajouta « et en plus le chocolat est dégueulasse ». Pour couronner le tout Christophe dû payer sa visite aux toilettes, inutile de préciser que ces voleurs n’ont pas vu la couleur de notre argent. Nous n’avions pas à regretter de nous être abstenu car à notre arrivée nous avions l’agréable surprise de constater que le Centre de Vacances avait organisé un pot avec un très bon vin chaud le tout accompagné de petites viennoiseries.

     Le lendemain, le temps était plutôt gris et  certains courageux entraînèrent les indécis à l’embauche quotidienne. L’après midi fut écourtée car la neige commençait à tomber en abondance, et il était de plus en plus difficile de repérer le relief. Colette, avait certainement dû être attaqué par les ours, et vu les ecchymoses sur son visage  le combat avait du être rude. Christophe qui pourtant l’accompagnait avait du s’échapper, sa tronche de bébé « cadum » ne portant aucune trace de scories.

     Certains d’entre nous disposant d’un ordinateur et les photos prises étant nombreuses, Michel toujours prompt à réagir nous organisa  un rendez-vous visionnage-apéro des plus sympa. Christine et Michou s’étaient chargées des amuse-gueules, Thierry avait eu la bonne idée d’amener une bouteille de whisky et Michel et Jean-Louis du pétillant de Touraine. La soirée s’annonçait encore des plus chargée, et elle le fût.

     Il fallait se rendre à l’évidence, tout bon moment à une fin et malheureusement la dernière journée arrivait trop tôt. C’est sous un soleil radieux qu’elle se passa. On s’éclata comme des fous, et contrairement au reste de la semaine, ou certains préféraient rester sur les pistes, là tout le monde se suivait. Thierry dont les progrès étaient spectaculaires enchaînait les godilles tout comme Alex qui n’oubliait cependant pas sa passion pour les 360°, Christophe et Jean-Luc affichaient leur brillant style coulé, Hassania peaufinait sa technique,  tandis qu’Anne, Jean-Louis et moi recherchions la moindre bosse à sauter.

     La pause déjeuner se déroula face au Mont Blanc, ce qui amplifiait notre plaisir, d’autant que Jean-Louis avait eu la bonne idée d’amener dans son sac à dos  une bonne bouteille de Chinon. Le seul inconvénient était l’oubli de l’ustensile pour l’ouvrir, mais on apprit rapidement grâce à Christophe que le planter du bâton s’il était primordial pour la pratique du ski, pouvait se révéler très utile dans le débouchage d’un frontignan de rouge.

     L’ultime soirée, qui plus est dansante, fût à la hauteur de nos vacances.  C’est au grand complet dans l’arrière  salon V.I.P du bar (si, si on peut le dire) que toutes les blagues ou anecdotes de la semaine ressurgissaient. On apprit même que Guillaume se risquerait à rechausser les planches l’an prochain…à confirmer. Pendant ce temps  chacun y allait bien sûr de sa petite tournée, ce qui nous amena assez tard dans la nuit. J’avoue que le lendemain au réveil j’avais du mal à décoller la langue du palais….le soleil sans doute.

     En tout cas, pour ma part, il y avait longtemps que je ne m’étais pas éclaté comme çà au ski. Outre le fait de retrouver mon vieux pote Christophe ainsi qu’Alex tout fut génial. Je vais être dithyrambique, mais comment pourrait-il en être autrement et ne pas louer l’organisation sans faille, la pension extra avec des repas de qualité, le tarif bar plus que compétitif, ou l’ambiance formidable.

     Je peux dire que faire des journées de ski de 9 h 30 à 17 heures, bombarder ou sauter comme un cabri sur les planches mais  surtout pouvoir partager ces moments avec des amis me ramenait 15 ans en arrière, et putain que j’aime ça. Cela paraîtra paradoxal de vouloir rajeunir surtout avec le surnom dont m’ont affublé mes compagnons de glisse, mais sachez bande d’ingrats que  le « Papet » fera de la résistance et qu’il compte bien remettre le couvert l’an prochain, si l’occasion lui en est donnée et si, comme il l’espère tout le monde se retrouve.

 

 

 

 

Publicité
Commentaires
Publicité