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Le voyage, un retour vers l'essentiel
22 novembre 2018

PROVENCE/ALPES-COTE D'AZUR

Le littoral méditerranéen, de Cannes et sa croisette en passant par Nice et sa promenade des Anglais, jusqu’à Monaco avec son palais princier, son musée océanographique ou son jardin exotique, s’il est formé d’un chapelet de stations balnéaires bétonnées, n’en renferme pas moins quelques jolis villages perchés pittoresques comme Eze ou Roquebrune-Cap-Martin.

 

            L’arrière-pays niçois comporte une succession de sites naturels magnifiques. En voici d’ailleurs un petit aperçu :

 

            La vallée du loup correspond au bassin inférieur du Loup, dont les gorges comptent parmi les plus belles curiosités naturelles de la haute Provence ; les voies d’accès aux gorges permettent de parcourir une région pittoresque aux curieuses agglomérations perchées.

           

            Sauvages et grandioses, les gorges du Daluis sont taillées par le var dans des schistes rouges tachés de fraîche verdure. Celles-ci sont d’une profondeur, d’une âpreté et d’une couleur saisissantes. À l’aval, se dresse la « gardienne des gorges » curieux bloc de schiste affectant la forme d’un buste de Marianne.     

 

            Les gorges formées par le Cians, affluent du Var, comptent parmi les plus belles des Alpes. Sur un trajet de 25 km seulement, le Cians descend de 1600 mètres, pour atteindre le var, il a donc taillé des gorges abruptes aux parois superbes dont l’aspect diffère, selon les terrains dans lesquels elles sont ouvertes. On distingue ainsi les gorges inférieures établies dans le calcaire, des gorges supérieures creusées dans les schistes rouges.

 

            Le Verdon, affluent de la Durance, forme dans les plateaux calcaires de la haute Provence des gorges magnifiques dont la plus remarquable le grand canyon s’étend sur 21 km. Le spectacle de ce gigantesque fossé aux parois vertigineuses dans une nature sauvage est sans rival en Europe. La possibilité d’une baignade dans le lac Sainte-Croix vient parachever cette visite de manière exceptionnelle.

           

            Dans la partie orientale des Préalpes de Grasse, quelques rivières profondément encaissées ont coupé transversalement les chaînons montagneux formant les « clues » de haute Provence, qui sont les traits originaux de cette région.

 

            La vallée de la Bévéra, avec le village perché de Peillon et ses gorges du même nom, qui s’achève sur la forêt et le col de Turini.

                                                                                 

            La Vésubie, affluent de la rive gauche du Var, est formée de deux torrents, la Madone de Fenestre et le Boréon. Née au milieu des montagnes, atteignant 2500 mètres, elle est alimentée par les neiges des derniers hauts massifs alpins. Sa vallée, l’une des plus belles de l’arrière-pays niçois présente des aspects extrêmement différents, physionomie alpestre dans sa partie haute et soumise à l’influence méditerranéenne dans sa partie moyenne.

 

Le vallon de la Vionène amorce une percée transversale qui permet en franchissant le col de la Couillole de joindre les vallées parallèles de la Tinée et du Cians.

 

            Le domaine naturel et protégé de près de 70 000 hectares du Mercantour est peuplé de chamois, bouquetins, mouflons, marmottes, perdrix, lièvres blancs. Une flore riche en couleurs et espèces rares en tapisse les rochers. La route de la Madone de Fenestre se termine dans un cirque sauvage fort apprécié des alpinistes.

 

          Face à Cannes, une visite aux îles de Lérins s’impose. La plus haute et la plus étendue des deux îles, Sainte-Marguerite est séparée du continent par un détroit de 1100 mètres peu profond. Elle s’étend d’Ouest en Est sur une longueur de 3 kilomètres et sa largeur est de 900 mètres environ. On y trouve d’admirables bois d’eucalyptus et de pins sillonnés par d’agréables allées. Un célèbre captif, le masque de fer aurait été détenu dans le château, bâti sur l’île.

 

            En repartant vers Toulon, on trouve des paysages tout aussi fabuleux.

           

            Entre La Napoule et Saint-Raphaël, l’Esterel offre un décor naturel qui frappe l’admiration, c’est une des plus belles régions de Provence dont l’opposition entre la vie grouillante de la côte et la solitude des routes de l’intérieur est extraordinaire.

 

            Ensuite, de Saint-Raphaël à Hyères, s’étend le massif boisé des Maures, entre la mer et les vallées du Gapeau et de l ‘Argens. Le littoral, aux nombreuses stations, dont la célèbre Saint-Tropez, présente des indentations multiples offrant des points de vue et des sites charmants. L’intérieur, resté longtemps isolé et peu fréquenté est morcelé par des vallées ombragées et des ravins sauvages.

 

Face à Hyères, se trouve la majestueuse île de Porquerolles. La plus occidentale et la plus importante des îles d’Hyères mesurent 7,5 kilomètres de longueur et deux de largeur. La côte Nord est festonnée de plages de sable bordées de pins de bruyères et de myrtes odoriférants. La côte sud est abrupte, elle offre cependant quelques criques d’accès faciles. À l’intérieur, peu d’habitants, des forêts de pins et d’eucalyptus, quelques vignobles et une abondante végétation méditerranéenne.

 

            Enfin dominant Toulon, le mont Faron (542 m) est un petit massif calcaire délimité par de profonds vallons. Des bois de pins sur les pentes rendent le parcours agréable. De la terrasse, magnifique tour d’horizon sur la ville, la rade, la Méditerranée, les îles et les montagnes entourant Toulon.

 

            Sur le chemin du retour nous faisions une halte aux Baux-de-Provence. Un éperon dénudé de 900 mètres de long sur 200 mètres de large qui se détache des Alpilles, bordé de deux ravins à pic, un château-fort détruit et des vieilles maisons mortes, dressés sur ce roc aride, tel est le site du village des Baux de Provence, héritier déchu d’un fier passé.

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